vendredi 22 mai 2015

Visite à Gand

Gand est à environ 35 minutes en train de Bruxelles, ce qui nous a permis de profiter d'un après-midi ensoleillé et plus chaud pour s'y balader.  En sortant de la gare, un tramway (la ligne 1) nous mène directement au Korenmarkt en moins de 10 minutes. Nous avons eu un peu de difficultés avec les indications en flamand mais en demandant de l'aide, on finit par trouver quelqu'un parlant anglais ou français.
Le belfort de l'hôtel de ville
St Baafskathedraal,  la monumentale cathédrale St-Bavon
Het Gravensteen, le vieux château des comtes

Paysage pittoresque de Gand

Sur l'un des nombreux ponts enjambant la rivière Lys
Le Tusschen Brugghen, ancien port médiéval avec ses 2 grands quais

St Niklaaskerk, une église de style gothique scaldien
Un bel après-midi dans une ville historique, dont l'architecture est magnifique.  Je crois que j'ai préféré Gand à Bruges.  Il nous manquait un peu plus de temps pour l'apprécier et prendre de meilleures photos (j'avais toujours un gros nuage qui cachait le soleil) . Nous avons été chanceux, il a fait beau et relativement chaud !  Parfait pour un autre lunch en milieu d'après-midi avec encore de la bière !

Une belle façon de terminer notre séjour en Belgique car demain, nous nous envolons pour Venise.

mercredi 20 mai 2015

Après-midi au palais d'Egmont

Un peu d'histoire sur ce palais transformé en centre de congrès et hôte d'évènements diplomatiques internationaux.  Le palais fait face au Sablon, dans la ville-haute, entre le palais de justice et le Palais Royal.

Françoise de Luxembourg, veuve du comte Jean d'Egmont et mère du comte Lamoral d'Egmont, fit construire le Petit Palais d'Egmont en 1532 puis acheta en 1547 la bâtisse principale de style gothique érigée à la fin du XVè siècle, qui devint le Grand Palais d'Egmont.  Les 2 hôtels furent éventuellement réunis par une maison de jonction pourvue initialement d'une large porte pour le chemin de servitude entre le Sablon et les remparts de la ville (l'actuel boulevard de Waterloo). Voisinant l'ex-hôtel de Culembourg (sur le site de l'actuel caserne des grenadiers) célèbre pour le banquet des gueux et la rébellion contre l'autorité espagnole qui coûta la tête du comte Lamoral d'Egmont,  le palais fut loué à diverses familles pour échapper à la désuétude.  La famille d'Arenberg devint finalement propriétaire des 2 palais au milieu du XVIIIème siècle et contribua à des aménagements plus classiques.  Vendu à la ville de Bruxelles à la fin de la 1ère guerre mondiale, elle fut racheté par le gouvernement belge en 1964 comme site de prestige pour la politique étrangère.

Le grand escalier d'honneur à l'entrée

Cet escalier est une réplique de l'escalier des Ambassadeurs,
ancien escalier du château de Versailles
La vue est splendide du haut de ces escaliersde marbre rouge
La salle des glaces, parfaite pour les réceptions
Une photo ancienne du palais
La salle de conférence nommée Arenberg,
avec sa table centrale de 50 participants,
avec 52 moniteurs et 210 casques pour traduction
Les conférences de l'après-midi auxquelles j'ai assisté ont toutes été excellentes et enrichissantes, surtout dans une salle aussi spectaculaire, dédiée à des rencontres de politique étrangère.  

Visite au musée

Tout en haut de la colline, sur la Place Royale, se trouvent les Musées royaux des beaux-arts de la Belgique.  Comme Jean a un intérêt particulier pour Bosch et Bruegel, nous avons visité la collection d'art ancien dans le musée Old Masters, couvrant la période du XVème au XVIIème siècle.  De plus, une salle spécialement dédié à  Rubens permet d'apprécier ses immenses toiles.
À l'étage des Old Masters, avec une déco néoclassique
Des petits bancs pour se reposer, assez solides pour mon poids.
Un magnifique hall après la billeterie
Jean admire le tryptique de "La tentation de St-Antoine" de Bosch.
Il n'y avait que 2 toiles de Bosch
J'ai du mal à imaginer Rubens sur un escabeau
 en train de peindre cette toile intitulée "La Montée au Calvaire"
Le musée regroupe 6 unités logés dans l'ancien hôtel Altenloh.
En face, la cour des Comptes. 
Une toile de Brueghel l'Ancien intitulée "Le dénombrement de Bethléem"

La toile que j'ai le plus aimée "Fleurs" de Peter Faes

Quelques statues inspirantes

Sur la place d'Espagne, le célèbre Don Quichotte et son compagnon Sancho Panza.
En y regardant de plus près, quelqu'un de comique les a affublés d'un nez rouge
Sur les genoux du bourgmestre de Bruxelles, je lui tire la barbe !

Un de mes favoris de la BD, le schtroumpf.
Celui-là est blanc. 

Étrange profil que celui de Bela Bartok,
en parallèle avec le beffroi de l'hôtel de ville

Enfants qui inspirent le goût de s'amuser

mardi 19 mai 2015

Coin des rues de l'Étuve et du Chêne

Une adresse à ne pas manquer : celle de l'habitant bruxellois le plus célèbre, le Manneken-Pis. Successivement bourguignon, allemand, espagnol, autrichien, français, quasi-hollandais et finalement belge, son origine fait l'objet de nombreuses légendes. Originalement faite en pierre sous le nom de Petit Julien, elle fut remplacée en 1619 par la statue de bronze de Jérôme Duquesnoy l'Ancien. Volée et vandalisée plusieurs fois au cours de son histoire et récupérée autant de fois, elle est le symbole porte-bonheur de la ville et reflète l'esprit frondeur bruxellois. La statue originale est bien à l'abri dans la Maison du Roi, remplacée par une copie de 1965.
Le voilà bien installé avec son jet continu

Déjà tôt le matin, les touristes chinois ont accaparé le site.
Jean a tout juste le temps de prendre ses clichés.
Le nom signifie le "garçon qui pisse" en néerlandais.  Haut de 55 cm, la statue fait l'objet d'un culte bien particulier où des habits à sa taille lui sont offerts en l'honneur d'un pays où d'une fonction. Voici  quelques costumes que j'ai retrouvé dans le web : (http://www.manneken-pis.be/galerie/)
En titi parisien
Aux couleurs du Québec
En arbalétrier du Grand Serment Royal et de Saint-Georges
Ce que les gens oublient, c'est qu'il a une petite soeur nommée Jeanneke-Pis. Sculptée en 1985 par Denis-Adrien Debouvrie en l'honneur de la fidélité, elle est bien cachée au fond d'une impasse nommée Fidélité, perpendiculaire à la rue des Bouchers..   Elle est le symbole d'une oeuvre caritative soutenant la recherche en cancer.

Contrairement au Manneken-Pis, Jeanneke-Pis est protégée par une grille,
ce qui rend la prise de photo plus compliquée

Grâce à ma pôle télescopique, j'ai pu obtenir le meilleur angle pour la photo
pour éviter le grillage

Et finalement, Zinneke-Pis (qui signifie chien bâtard) est leur compagnon canin qui fait ses besoins sur un poteau depuis 1999, à l'angle de la rue des Chartreux et du Vieux Marché-aux-Grains. Sculptée par Tom Frantzen, il représente surtout un clin d'oeil aux 2 autres statues, sans la fontaine.
Il est bien fixé aux pavés et il n'y a pas de jet d'eau sur le poteau

lundi 18 mai 2015

Une petite marche de santé

Profitant des quelques rares rayons de soleil de la journée, nous avons marché dans les alentours de l'hôtel, en commençant évidemment par la Grand Place. La marche dans les Galeries Royales nous a épargné du vent frais qui nous a retrouvé sur le parvis de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule et au carrefour de l'Europe.  Après un bon chocolat chaud, la fatigue nous emporte et les nuages menaçants nous convainquent d'un repos mérité.  Demain, nous verrons ce que la météo nous réserve !
Site de la statue de laiton d'Everard't Serclaes, héros mort en défendant Bruxelles.
Toucher son bras porterait chance mais comme il s'agit là d'une copie en résine acrylique,
pas sûre que le résultat sera le même
L'hôtel de ville de style gothique brabançon,
unique vestige médiéval du XVè siècle de la Grand Place
La Maison du Roi abrite le musée de la ville et les 650 costumes du Manneken-Pis
La cathédrale Saints-Michel-et Gudule,
sise au sommet de la colline de Treurenberg.
Les vitraux et la chaire de style baroque flamboyant ont retenu notre attention
L'une des allées latérales de la cathédrale,
flanquée d'immenses piliers
L'une des Galeries Royales, couverte d'une verrière
pour du shopping de luxe à l'abri des intempéries

Où sommes-nous dans Bruxelles ?


Déjà, il faut distinguer Bruxelles la Capitale et la ville de Bruxelles. La première définit la grande région composée de 19 communes ou banlieues. L'une de ces communes est Bruxelles-ville où se trouve le centre-ville, lui-même divisé en 2 parties: la ville-basse et la ville-haute.  Historiquement, la ville-basse abritait le quartier ouvrier, immigrant et populaire alors que l'aristocratie résidait dans la ville-haute. Le coeur touristique de Bruxelles se trouve dans la partie basse.

Nous sommes arrivés par la Gare Centrale.  L'hôtel est très bien situé, juste en arrière de l'hôtel de ville et de la Grand Place (Grote Markt en flamand), à distance de marche de la plupart des sites d'intérêt pour Jean. Le quartier est assez animé par le passage de nombreux touristes.  Les restaurants sont nombreux, tout comme les boutiques de souvenirs.   Nous voilà prêts à explorer à pied cette partie de Bruxelles, en souhaitant que la pluie ne participe pas trop dans nos plans de visite.